JACQUES ELLUL, CÉLÈBRE PHILOSOPHE, ÉCRIVAIN FRANÇAIS (1912-1994)
(Universalisme, Réconciliation ultime, Réconciliation universelle, Apocatastase, La plus grande espérance, La plus grande foi, La doctrine de l'inclusion, La restauration de tous, L'Évangile victorieux de Jésus-Christ)
Suis-je un pessimiste ? Pas du tout. Je suis convaincu que l'histoire de l'humanité, aussi tragique soit-elle, aboutira au Royaume de Dieu.
Je suis convaincu que toutes les œuvres de l'humanité seront réintégrées dans l'œuvre de Dieu, et que chacun d'entre nous, aussi pécheur soit-il, sera finalement sauvé.Le salut est universel parce que l'amour de Dieu englobe tout.
Si Dieu est Dieu et si Dieu est amour, rien n'échappe à l'amour de Dieu.
Un lieu comme l'enfer est donc inconcevable. La différence entre le chrétien et le non-chrétien n'est pas une différence de salut. Le salut est donné par la grâce à tous. Les chrétiens sont simplement ceux qui sont chargés par Dieu d'une mission spéciale. Le sens d'être chrétien n'est pas de travailler à son propre petit salut, mais de changer l'histoire humaine.
Il est inconcevable que le Dieu qui se donne en son Fils pour nous sauver, ait créé des personnes vouées au mal et à la damnation. Il ne peut y avoir qu'une seule prédestination au salut. En et par Jésus-Christ, tous les hommes sont prédestinés à être sauvés.
Notre libre arbitre est exclu à cet égard. Dieu veut des hommes libres, sauf en ce qui concerne cette décision ultime et définitive. Nous ne sommes pas libres de décider et de choisir d'être damnés." "Être sauvé ou perdu ne dépend pas de notre propre décision libre. Une confession explicite de Jésus-Christ n'est pas la condition du salut. Le salut est toujours pour tous, par la grâce. Tous les hommes sont inclus dans la grâce de Dieu. Une théologie de la grâce implique un salut universel."
JACQUES ELLUL (1912-1994)
Professeur à l'Université de Bordeaux
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