top of page

La parabole de l'homme riche et Lazare

le récit de l’homme riche et de Lazare, contenu en Luc 16:19-31, n'est pas à prendre au sens littéral, c'est une allégorie : l’"homme riche" représenterait les Pharisiens, le mendiant symbolisait le commun peuple, les Juifs méprisés les Pharisiens, mais qui se sont repentis et sont devenus disciples de Jésus. Leur mort marquerait un changement de condition à la suite duquel ceux qui étaient méprisés reçoivent une position de faveur devant Dieu, tandis que Dieu rejette ceux qui semblaient approuvés ; ces derniers sont tourmentés par les messages de jugement transmis par ceux qu’ils méprisaient.

 

Qu’en est-il au sujet de l’histoire bien connue rapportée dans Luc chapitre 16, « du grand abîme » qui les sépare après leur mort ? La plupart des gens n’ont jamais lu de manière attentionnée ce passage, et suppose seulement que Jésus était en train de parler du salut individuel, et de la destinée après la mort. Examinons cela de plus près.

Le contexte de ce passage est dressé quelques versets plus haut: ‘Les pharisiens, qui étaient avares, écoutaient aussi tout cela, et ils se moquaient de lui.’ Jésus parlait alors des personnes de ce temps privilégiées spirituellement. L’homme riche, vêtu de pourpre et de fin lin (Habits des pretres de l'époque) et vivant dans le luxe était une image d’eux-mêmes. Le pauvre mendiant qui se tenait à la porte de celui-ci, habillé de guenilles et entouré de chiens léchant ses blessures, symbolise l’exclu spirituel. Les chiens étant des animaux impurs.

Tous deux meurent, et nous retrouvons Lazare non pas au ciel mais dans le sein d’Abraham. Comment un primitif ignorant tel que Lazare peut terminer dans le sein d’Abraham, alors qu’un descendant d’Abraham se trouve dans les tourments ? L’homme riche s’adressait continuellement à Abraham comme à son père, mais Abraham ne l’appela jamais « mon fils ». Cette histoire choqua et offensa ceux qui à l’origine l’entendirent.

Appréhendons maintenant le terme « abîme ». La version grecque du verset 26 ‘En tous ces choses, il y a entre nous et vous un grand abîme’, et non pas ‘D’ailleurs, il y a ...’ (comme cela est mentionné dans la plupart des traductions), ce qui est presque l’opposé. L’abîme sépare les deux hommes. Il y a un abîme spirituel entre eux. Parfois, vous conversez avec des gens qui sont extrêmement versés dans les Ecritures, et qui ont eu de véritables opportunités spirituelles, mais ne sont pas à même de comprendre une quelconque vérité spirituelle. Rien de ce que vous leur dites ne peut les atteindre, et vice-versa. Il y a un grand abîme marqué entre vous.

Il y a eût un abîme entre les Juifs et les gentils pendant presque 2000 ans. L’église a cruellement persécuté les Juifs, et les Juifs ont haï ce qu’ils pensaient être la foi chrétienne. Presque rien n’a filtré entre eux dû à un abîme. Comme l’homme riche, les Juifs ont passé la plupart de leur temps dans les tourments.

Quelle que soit la nature de cet abîme, le fait qu’il existe ne signifie pas nécessairement qu’il existera toujours. Si Dieu peut déplacer les montagnes, il peut aussi combler les abîmes.

Beaucoup de Juifs, tant sur la terre d’Israël qu’en diaspora, sont en train de revenir au sein véritable d’Abraham et croient en leur Messie. Beaucoup de membres des églises, en dépit du fait qu’ils croient être les descendants d’Abraham, sont dans un grand fossé entre Dieu et eux.

dans divers textes de l'Évangile, il est parlé du « feu éternel »; mais il ne faut pas oublier, d'abord, que les évangiles ont été, pour la plupart, rédigés en grec et que, dans cette langue, le mot « aïon » veut dire « cycle d'une longue durée », qui dure tant que dure la Création, mais qui n'est pas éternel, dans le sens absolu que nous entendons aujourd'hui.

Call 

123-456-7890 

Follow

  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
      bottom of page